Écrit par Jessica Kennedy
Le Forum annuel sur l’énergie de la Chambre de commerce du Grand Vancouver (GVBOT), présenté par Bennett Jones, a mis en lumière la position de la Colombie-Britannique et de l’Ouest canadien sur le marché mondial des technologies propres et de l’énergie.
J’ai animé un panel sur le potentiel de leadership en matière d’exportation , à un moment où la demande de sources fiables et durables d’énergie produite de manière responsable et à faible intensité de carbone est retentissante dans le monde entier.
Voici les principaux points à retenir.
Les possibilités de GNL sont plus qu’économiques pour le Canada
Le secteur de l’énergie du Canada représente 12 % du PIB du pays et, en septembre 2023, la valeur des exportations de produits énergétiques représentait plus du quart des exportations totales du Canada. La demande mondiale d’énergie continuera de croître, l’Asie entraînant une demande à long terme de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des pays riverains du Pacifique. Les leaders de l’énergie au Japon, le plus grand importateur de GNL au monde, affirment que la transition énergétique en Asie nécessitera plus de gaz naturel pour assurer un approvisionnement en électricité fiable et abordable. Les experts de l’industrie critiquent les prévisions prévoyant une demande de combustible fossile de pointe dans un avenir proche, qui sont basées sur des hypothèses qui ne reflètent pas les réalités actuelles.
L’installation d’exportation de GNL Canada à Kitimat, en Colombie-Britannique, est presque terminée et est en voie de commencer à expédier d’ici le milieu de la décennie. Bien qu’il s’agisse du seul projet de GNL en construction au pays, le Canada peut encore devenir un acteur important sur le marché mondial grâce à la croissance des exportations de GNL.
Au sud de la frontière, les États-Unis ont exporté plus de GNL que tout autre pays au cours du premier semestre de 2023. 67 % sont allés dans les pays de l’UE et au Royaume-Uni. Les projets proposés au Mexique pourraient éventuellement en faire le quatrième exportateur mondial de GNL.
Rater l’occasion d’être un important fournisseur de GNL ne se contente pas des avantages économiques perdus pour le Canada. Cela signifie également que nous passons à côté de l’occasion environnementale et sociale de répondre aux besoins énergétiques avec des produits canadiens qui sont développés selon des normes élevées qui répondent à nos valeurs sociétales. La demande mondiale de GNL sera fournie, que le Canada soit une grande partie de l’équation ou non , que ce soit par des pays démocratiques ou ceux qui ne le sont pas, et qui peuvent armer la ressource ou avoir des antécédents douteux en matière de droits de la personne et de gérance de l’environnement.
Net Zero A Besoin De Tout
Atteindre les objectifs de zéro émission nette d’ici 2050 ne consiste pas à choisir entre les investissements des producteurs d’énergie en place et les entreprises en démarrage et les « perturbateurs ». Nous aurons besoin des deux. Ce n’est pas non plus un choix entre les technologies, qu’il s’agisse de l’hydrogène, de la capture directe de l’air, du captage du carbone de source ponctuelle, de l’électrification des énergies renouvelables ou autres. Nous aurons besoin de tout.
Nous avons également besoin du soutien économique continu des industries qui dépendent des approvisionnements en carburant et des technologies existants pour continuer à investir dans l’innovation technologique. Ce n’est pas le moment de choisir les gagnants plutôt que les perdants lorsqu’il s’agit de technologies d’énergie propre. La Colombie-Britannique et l’Ouest canadien sont bien placés pour tirer parti de nombreuses possibilités dans l’ensemble des modèles et des technologies d’entreprise.
Il est également important de se rappeler que la transition énergétique n’est pas linéaire. Il se déplace à des vitesses variables dans le monde entier. Certaines ressources et technologies peuvent être plus importantes dans les premières étapes de la transition. D’autres pourraient être davantage utilisés en 2050 et au-delà.
Faites plus, plus vite
2050 n’est pas loin. La mise en place d’un éventail de technologies propres pour atteindre le zéro émission nette signifie qu’au Canada, nous devons éliminer rapidement certains des obstacles politiques et réglementaires à l’investissement, prendre des risques et nous mettre au travail pour donner vie à l’innovation. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais pour toutes les discussions et les débats sur le net zéro, il y a de nombreux domaines où des mesures concrètes sont nécessaires maintenant.
À titre d’exemple, Bennett Jones a récemment écrit sur la promesse et l’intérêt croissant pour les petits réacteurs modulaires (PRM) au Canada, Going Nuclear : Updates on Alberta’s Continued Pursuit of Small Modular Reactors. Alors que le concept de cette source d’énergie sans carbone prend de l’ampleur, le fardeau réglementaire et les délais potentiellement longs de développement des projets demeurent des obstacles clés. La coopération fédérale-provinciale sera nécessaire, y compris des processus réglementaires simplifiés, pour faire des PRM une réalité.
Pour discuter des possibilités internationales en matière de technologies propres en Colombie-Britannique et dans l’Ouest canadien, communiquez avec Jessica Kennedy.
Traduction alimentée par l’IA.
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