Écrit par Sydney Olsen and Evan Hall
La conférence Energy Disruptors: Unite 2022 (EDU) a eu lieu récemment à Calgary, réunissant des « perturbateurs » pionniers, allant des leaders de l’industrie aux investisseurs institutionnels en passant par les journalistes primés et les auteurs à succès. Dans le but de changer les perspectives pour voir les défis énergétiques mondiaux comme des opportunités, EDU offre un canal pour les solutions énergétiques, de mobilité et climatiques mondiales en « se penchant » sur des conversations difficiles et en explorant hardiment des sujets complexes.
Combinant des tables rondes, des présentations de style TED talk et des discussions au coin du feu, EDU a réalisé son objectif de fournir trois jours de conversations fascinantes et inspirantes sur l’industrie mondiale de l’énergie aujourd’hui et à l’avenir. Les conversations sur le rôle du Canada dans la transition énergétique mondiale vers une plus grande dépendance à l’égard des sources d’énergie renouvelables ont été particulièrement intéressantes.
Rôles dans la transition énergétique
La voie vers l’atteinte de l’objectif du Canada de zéro émission nette d’ici 2050 n’est pas une mince affaire. Cette transition énergétique massive nécessitera non seulement la technologie et le capital pour tirer parti des avantages des sources d’énergie alternatives, mais aussi un changement dans les modèles commerciaux et économiques mondiaux. EDU a commencé à s’attaquer à la question de savoir ce que la transition énergétique impliquera et ce qu’elle signifiera pour les industries et les particuliers canadiens.
Le rôle du Canada
Des conférenciers comme l’ancien ministre portugais des Affaires étrangères, Bruno Maçães, et la directrice du climat de Suncor, Martha Hall Findlay, ont clairement indiqué que le Canada demeurera un acteur important dans la solution à la sécurité énergétique mondiale compte tenu de notre vaste abondance de ressources naturelles. Premièrement, la transition énergétique mondiale est exactement cela : une transition. Les produits pétroliers et gaziers resteront cruciaux pour la sécurité énergétique dans le monde entier dans un avenir indéterminé. Ce à quoi nous pouvons nous attendre, c’est à l’ajout de sources d’énergie renouvelables au mélange, plutôt qu’à un remplacement pur et simple des produits pétroliers et gaziers. En tant que chef de file de l’industrie pétrolière et gazière, tant en abondance qu’en ce qui concerne les normes environnementales et sociales, on s’attend à ce que le Canada demeure un acteur mondial de premier plan.
Deuxièmement, en ce qui concerne l’énergie renouvelable, le Canada est déjà en bonne voie de devenir un acteur de premier plan et a le potentiel de renforcer cette position. Le Canada est déjà l’un des plus grands producteurs d’hydroélectricité au monde et se classe respectivement au 9 e etau 22e rang pour la capacité installée d’énergie éolienne et solaire en 2020. De plus, le Canada possède de vastes ressources inexploitées en énergie éolienne et solaire, et la capacité éolienne et solaire au Canada devrait continuer de croître à un rythme rapide. De plus, la conférence EDU a souligné le rôle du Canada dans d’autres secteurs tels que l’énergie géothermique et les batteries (par l’extraction du lithium et du graphite), suggérant qu’il existe un réel potentiel pour le Canada d’assurer sa place de chef de file mondial dans ces industries si les régimes de réglementation applicables peuvent être alignés sur les réalités de la sécurisation de ces ressources.
Bien que les perspectives semblent généralement prometteuses pour le Canada, il a été noté que pour atteindre ces objectifs et voir le Canada émerger comme un chef de file clé dans la transition énergétique, d’importants capitaux doivent être mobilisés, une certitude réglementaire doit être réalisée et une meilleure cogouvernance intersectorielle doit être établie.
Le rôle de l’Alberta
L’Alberta est particulièrement bien placée pour jouer un rôle important dans la transition énergétique. L’Alberta possède l’une des meilleures régions géographiques au monde pour séquestrer les émissions de carbone de manière sûre et sécuritaire, et la technologie et les projets de captage, d’utilisation et de séquestration du carbone (CCUS) continuent de progresser dans la province. Un exemple d’un tel projet est le projet ShellQuest de l’Alberta, qui a capturé et stocké plus de six millions de tonnes de C02 depuis son ouverture en 2015. De plus, l’Alberta a déjà vu un éventail de projets d’énergie renouvelable émerger au cours des dernières années. Dans le panel EDU Alberta – Canada’s New Wind and Solar Capital, Nagwan Al-Guneid du Business Renewables Centre Canada (BRC) a déclaré que l’analyse de la BRC montre plus de 3,7 milliards de dollars en construction d’énergies renouvelables d’ici 2023 et 4 500 emplois dans le secteur dans la province. De plus, le comité a noté qu’environ 44 à 54 milliards de dollars sont attendus en investissements dans les énergies renouvelables en Alberta au cours des 10 prochaines années. L’approche unique de l’Alberta fondée sur le marché en matière de production d’électricité par l’entremise de son marché de l’énergie déréglementé, combinée à l’abondance de connaissances en matière d’énergie et d’expertise en ingénierie de l’Alberta, a permis aux investisseurs et aux sociétés de tirer parti des avantages sociaux et économiques d’investir dans le développement des énergies renouvelables.
Cela dit, un certain nombre de questions importantes demeurent au sujet de l’avenir énergétique de l’Alberta. L’escalade des coûts associés aux projets d’énergie renouvelable est une préoccupation croissante, tout comme la question constante de savoir si nous continuerons de disposer de suffisamment de matériaux de construction et de ressources en main-d’œuvre pour construire ces projets. De plus, l’atteinte de la consommation nette zéro et le respect de l’engagement du gouvernement fédéral à l’égard d’un réseau électrique à consommation énergétique nette zéro d’ici 2035 nécessiteront un développement important de l’infrastructure et une collaboration pancanadienne pour intégrer les réseaux électriques à travers les lignes provinciales et territoriales. La façon dont les administrations abordent ce développement de l’infrastructure énergétique transfrontalière, ainsi que le traitement de l’énergie dérivée du marché dé réglementé de l’Alberta dans les juridictions du marché de l’énergie réglementée, devront être abordés afin d’atteindre un réseau net zéro d’ici 2035.
Le Énergie du groupe Bennett Jones est prêt à répondre à toute question ou préoccupation concernant le rôle du Canada et/ou de l’Alberta dans la transition énergétique.
Traduction alimentée par l’IA.
Veuillez noter que cette publication présente un aperçu des tendances juridiques notables et des mises à jour connexes. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne saurait remplacer un conseil juridique personnalisé. Si vous avez besoin de conseils adaptés à votre propre situation, veuillez communiquer avec l’un des auteurs pour savoir comment nous pouvons vous aider à gérer vos besoins juridiques.
Pour obtenir l’autorisation de republier la présente publication ou toute autre publication, veuillez communiquer avec Amrita Kochhar à kochhara@bennettjones.com.