Résumé du projet de loi 206 et des modifications proposées à la Loi sur le développement énergétique responsableLe projet de loi 206, Property Rights Statutes Amendments Act, 2020, 2nd Sess, 30th Leg, Alberta, 2020 (projet de loi 206) est un projet de loi projet de loi d’un député privé actuellement en deuxième lecture à l’Assemblée législative de l’Alberta. Il comprend des modifications à la Responsible Energy Development Act (REDA) de l’Alberta afin d’exiger que l’Alberta Energy Regulator (AER) accorde des droits d’avis et de procédure à ceux qui pourraient être directement et défavorablement touchés par sa décision sur une demande. Le projet de loi modifierait la Déclaration des droits de l’Alberta, LSF 2000, c A-14, afin de reconnaître un droit à une indemnisation et un recours aux tribunaux pour déterminer l’indemnisation payable pour l’expropriation de biens par la Couronne. Il modifie également l’Alberta Land Stewardship Act, LS 2009, c A-26.8, y compris en ce qui concerne les droits de demander une indemnisation à la Couronne lorsque les plans régionaux ont une incidence sur les droits de propriété. De plus, elle crée un nouveau droit de présenter une réclamation contre la Couronne lorsque les plans régionaux ont une incidence sur les consentements prévus par la loi. Elle mettrait fin aux droits de possession adversative (droits des squatters) par des modifications à la Loi sur l’enregistrement des titres de biens-fonds, LSF 2000, c L-4, et à la Loi sur la prescription des limites, LSF 2000, c L-12. Il modifie la LERER afin d’exiger que l’AER accorde un avis et des droits procéduraux à ceux qui pourraient être directement et défavorablement touchés par une demande que l’AER reçoit. Modifications proposées à la LERERL’article 5 du projet de loi 206 modifierait la LER afin d’imposer à l’AER des obligations supplémentaires découlant d’une demande, comme une demande en vertu d’une loi sur les ressources énergétiques. À l’heure actuelle, lorsque l’ER reçoit une demande, il doit « s’assurer que l’avis public de la demande est fourni conformément aux règles ». L’AER affiche habituellement un avis public d’une demande sur son site Web. Toute personne qui pense qu’elle serait directement et négativement touchée par la demande peut alors déposer une déclaration de préoccupation auprès de l’AER. L’AER décide s’il y a une audience sur la demande et décide de la demande. Si l’AER tient une audience, alors « une personne qui peut être directement et négativement touchée par la demande a le droit d’être entendue à l’audience ». Le projet de loi 206 remplacerait la disposition actuelle sur les avis à l’article 31 de la LER et exigerait que l’AER prenne des mesures en plus de l’avis public. Elle exigerait que l’AER « détermine si la décision relative à la demande pourrait avoir un effet direct et préjudiciable sur une personne » et, le cas échéant, qu’elle lui fournisse un avis de la demande et de certains droits procéduraux. Les droits procéduraux proposés comprennent une possibilité raisonnable pour la personne de se renseigner sur la demande, de déposer une déclaration de préoccupation et de présenter des éléments de preuve qui se rapportent à la demande ou qui contredisent ou expliquent les documents contenus dans la demande. Si la personne n’avait pas une possibilité équitable de contredire ou d’expliquer certains éléments sans contre-interroger le demandeur, elle aurait alors le droit de le faire. L’AER devrait également donner à la personne une occasion adéquate de « présenter des observations au moyen d’arguments à l’AER ou à ses commissaires d’audience ». Dans la mesure où la personne aurait « la possibilité de présenter les observations adéquatement par écrit », l’ER n’aurait pas à la laisser faire des observations orales et n’aurait pas non plus à lui permettre une représentation juridique, sauf lorsqu’une disposition législative exige la tenue d’une audience. Notamment, ces modifications exigeraient que l’AER détermine si sa décision sur une demande pourrait avoir une incidence directe et défavorable sur une personne en première instance, comparativement au processus actuel où il ne fait généralement pas cette détermination à moins qu’une personne ne dépose une déclaration de préoccupation ou une demande de participation à une audience. Ce changement pourrait entraîner une participation accrue des propriétaires fonciers aux processus de demande devant l’AER. Entrée en vigueur et changements possiblesTel qu’il est actuellement rédigé, l’article du projet de loi 206 modifiant la LERER entrerait en vigueur le 1er janvier 2021, de même que les articles modifiant la Déclaration des droits de l’Alberta et l’Alberta Land Stewardship Act. Les articles traitant de la possession adversative seraient considérés comme étant entrés en vigueur à la date de la première lecture (28 octobre 2020). Le projet de loi 206 en est encore à l’étude en deuxième lecture et est actuellement renvoyé à un comité, de sorte que son contenu et ses dates d’entrée en vigueur pourraient changer. Un membre du groupe de réglementation de l’énergie Bennett Jones Energy Regulatory group serait heureux de discuter du projet de loi 206 et de la façon dont les modifications législatives proposées peuvent affecter votre entreprise ou votre projet de ressources énergétiques. Auteur(e)s
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