La Cour d’appel de l’Ontario affirme que les recours collectifs ne peuvent être certifiés sans preuve de questions communesDans l’affaire Lilleyman v Bumble Bee Foods LLC, 2024 ONCA 606, la Cour d’appel de l’Ontario a confirmé le rejet par le juge saisi de la requête de l’accréditation pour un recours collectif alléguant la fixation des prix du thon en conserve. La Cour a affirmé à l’unanimité que les demandeurs représentatifs doivent satisfaire à un critère de preuve en deux étapes pour satisfaire à l’exigence de similitude de l’alinéa 5(1)c) de la Loi de 1992 sur les recours collectifs de l’Ontario (LPC) : il doit y avoir un certain fondement dans les faits que les questions communes proposées (1) existent réellement, et (2) peuvent être répondues en commun dans l’ensemble du groupe. La Cour a décrit cette approche comme « une question de logique et de bon sens ». Malgré les actions antitrust parallèles réussies du département de la Justice des États-Unis, le Cette décision souligne le rôle important de la Cour en matière de contrôle pour ce qui est de veiller à ce que la certification soit refusée lorsqu’il n’y a pas suffisamment de preuves à l’appui de l’existence de questions communes. Cette décision confirme pour l’Ontario l’application du critère en deux étapes précédemment approuvé par d’autres tribunaux, y compris la Avez-vous le temps d’en savoir plus ?
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