Leçons de leadership de l’icône des entreprises canadiennes Jon Love

14 février 2025

Écrit par Simon Crawford

Quelle belle soirée. L’indomptable Jon Love, président exécutif et fondateur de KingSett Capital, s’est joint à moi pour une discussion en tête-à-tête sur sa carrière extraordinaire, ses réflexions sur le leadership et les questions de politique publique actuelles dans un paysage mondial en évolution rapide. Cela faisait partie de la série The Influencer de l’Association for Corporate Growth et nous avons parlé à une maison bondée record au centre de diffusion TMX au centre-ville de Toronto. Le groupe de capital-investissement de Bennett Jones était fier de parrainer l’événement.

Photo : Simon Crawford (à gauche), associé et chef de l’équipe du secteur immobilier chez Bennett Jones, et Jon Love, président exécutif et fondateur de KingSett Capital

Voici quelques points clés à retenir de Jon sur les ingrédients essentiels du leadership d’entreprise, la responsabilité des chefs d’entreprise d’aider à façonner les politiques publiques et pourquoi le Canada a besoin d’un programme de prospérité maintenant plus que jamais.

Quelles leçons de leadership avez-vous apprises au début de votre carrière?

J’ai appris qu’en tant que leader, vous devez prendre soin des gens avec qui vous traitez, vous soucier de leurs intérêts et voir les choses de leur point de vue. Lorsque vous le faites, de bonnes choses se produisent.

Que recherchez-vous lors de la constitution d’une équipe?

La première chose que je recherche, ce sont les valeurs. KingSett Capital est fondée sur eux. Les valeurs sont profondes et les leçons qu’elles enseignent sont commémorées.

Je veux savoir si une personne est curieuse et veut apprendre. Et les gens doivent avoir la bonne attitude. Ils doivent s’inscrire dans la culture de l’organisation. Une culture forte est essentielle à la réussite.

Comment mettez-vous en œuvre un plan de relève efficace?

Il y a quatre choses importantes à faire dans la planification de la relève :

  • entourez-vous de jeunes d’une génération différente
  • leur donner un pouvoir de décision
  • partager l’économie
  • migrer les relations

Tout cela prend du temps. Il s’agit de prendre des mesures graduelles et progressives. C’est une évolution, pas une révolution.

Si vous faites cela, de nouveaux leaders émergeront, et d’autres les reconnaîtront.

De quoi les dirigeants doivent-ils être le plus attentifs pendant une crise?

Lorsque vous dirigez en temps de crise, ce qui fonctionne, c’est la transparence, la vulnérabilité et la communication. Il faut aussi être réaliste.

Le leadership exige de la vision, que vous ayez confiance aux gens et que vous communiquiez avec eux. Et vous devez écouter la parole.

Pourquoi est-il si important pour les chefs d’entreprise d’exprimer leurs points de vue sur les politiques publiques?

Dans une société civile, les entreprises doivent avoir voix au chapitre. Les syndicats, le gouvernement et les médias ont tous leur voix, et les entreprises doivent faire partie du débat.

Les chefs d’entreprise devraient avoir des conversations sur les questions qui comptent pour eux. Il est important que les gens s’exposent à ce que pensent les entreprises.

Lorsque les dirigeants partagent leurs points de vue sur ce qu’ils considèrent comme des priorités pour le pays, cela aide à établir la confiance. Les gens peuvent comprendre d’où ils viennent.

Les chefs d’entreprise doivent également être à la pointe de la technologie. Quand j’ai commencé à utiliser les médias sociaux et LinkedIn, c’était relativement nouveau. J’ai trouvé que c’était un moyen efficace de communiquer et de s’engager avec les autres. Je le fais toujours.

Vous êtes un ardent défenseur de la création d’un programme de prospérité au Canada. Pourquoi est-ce si nécessaire en ce moment?

Nous sommes en récession politique. Les priorités des politiciens ne sont pas celles des électeurs.

L’économie n’a pas été à l’ordre du jour il y a 10 ans. C’est un grave problème. S’il n’y a pas de croissance des entreprises, nous ne pouvons pas soutenir notre niveau de vie élevé. Nous devons ramener le récit à l’économie. C’est ainsi que nous créons de meilleurs emplois et que nous générons de la croissance.

Comment pouvons-nous créer la prospérité face aux droits de douane américains?

C’est une occasion pour le Canada. C’est une occasion de créer une économie dynamique et résiliente qui est axée sur la croissance et la productivité.

La première chose que nous pouvons faire, c’est éliminer les obstacles au commerce interprovincial. Cela stimulera la croissance et est entièrement sous notre contrôle.

Nous devrions également devenir une superpuissance énergétique. Le Canada dispose de tous les outils, du savoir-faire et des ressources nécessaires. Commençons par créer un corridor énergétique est/ouest.

Nous devons faire le travail nécessaire pour que cela se produise.

Quelles sont les solutions à court terme?

Nous pouvons libérer toutes sortes de possibilités en faisant du Canada une juridiction fiscale plus attrayante et en allégeant le fardeau réglementaire des entreprises. Nous pouvons changer cela rapidement si nous sommes décisifs.

Nous avons trop d’industries lourdement taxées et réglementées. L’immobilier n’est qu’un exemple. Si la construction d’un immeuble d’appartements coûte 150 millions de dollars canadiens, 50 millions de dollars canadiens sont des taxes. Et quand les choses sont surréglementées, tout prend plus de temps, donc ça coûte plus cher.

Il suffit de regarder combien de ressources nous mettons dans les choses fiscales. Les États-Unis ont une population de 335 millions de personnes et 94 000 travaillent pour l’IRS. Le Canada a une population de 40 millions d’habitants et 68 000 travaillent pour l’ARC.

Que doivent faire les Canadiens pour faire passer la prospérité au premier rang des priorités de notre pays?

Le jeu a structurellement changé avec notre plus grand partenaire commercial. C’est un signal d’alarme.

Les électeurs doivent demander aux candidats politiques et aux dirigeants élus quel est leur plan pour la prospérité et les obliger à le faire. Serons-nous compétitifs ou reculerons-nous?

Nous pouvons réaliser notre immense potentiel si nous nous concentrons simplement sur le faire.

Plus d’informations sur ACG Toronto sont disponible ici.

Bennett Jones' Private Equity group leads their field in Canada. L’équipe représente toutes les parties dans les transactions de capital-investissement, avec une profondeur particulière du côté de l’achat pour le compte de sponsors financiers américains et internationaux. 


Auteur(e)s

Simon P. Crawford
416.777.4815
crawfords@bennettjones.com



Traduction alimentée par l’IA.

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