La Loi sur les normes d’emploi exigera la délivrance de permis aux agences de placement temporaire : Coup d’œil sur le nouveau régimeÀ compter du 1er janvier 2024, la Loi sur les normes d’emploi exigera que les agences de placement temporaire soient titulaires d’un permis du ministère du Travail pour pouvoir fonctionner. Le gouvernement de l’Ontario a déjà modifié la Loi sur les normes d’emploi en décembre 2021 pour inclure les nouvelles exigences en matière de permis pour les agences de placement temporaire et les recruteurs et a été en train de mettre en œuvre le Règlement sur une base continue depuis lors. À compter du 1er janvier 2024, l’article 74.1.1 de la Loi sur les normes d’emploi interdiront aux clients des agences de placement temporaire de « sciemment utiliser ou nous donner les services d’une agence de placement temporaire à moins que la personne qui exploite l’agence de placement temporaire ne détienne un permis à cette fin ». Les agences de placement temporaire peuvent commencer à demander des permis à compter du 1er juillet 2023 et doivent fournir une lettre de crédit irrévocable de 25 000 $ en faveur du directeur des normes d’emploi afin de rembourser les salaires dus aux employés si le besoin s’en fait sentir. Les licences doivent être renouvelées chaque année. Les pénalités pour avoir fourni des renseignements faux ou trompeurs dans une demande (ou un renouvellement) de licence commenceront à 15 000 $ et peuvent augmenter à 25 000 $ et 50 000 $ pour toute deuxième et troisième violation au cours d’une période de trois ans, respectivement. S’il s’avère qu’un client d’une agence de placement temporaire a sciemment engagé une agence de placement temporaire non agréée, la pénalité sera de 250 $ par travailleur touché, avec des amendes supplémentaires de 500 $ et de 1 000 $ par travailleur touché pour toute deuxième et troisième infraction au cours d’une période de trois ans, respectivement. Une règle transitoire sera en vigueur pour tout organisme qui demande une licence avant le 1er janvier 2024, ce qui permettra à ces organismes de continuer à fonctionner sans licence jusqu’à ce que la licence soit délivrée ou refusée. Si l’agence se fait refuser une licence, elle peut néanmoins continuer à fonctionner sans permis pendant 30 jours après avoir reçu l’avis de refus. Au cours de cette période de 30 jours, il ne serait pas interdit à un client d’engager ou d’utiliser les services de l’agence de placement temporaire. Les circonstances dans lesquelles le Ministère refusera d’accorder un permis sont énoncées dans la Loi sur les normes d’emploi et dans les
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