Paysage des fusions et réponses au Canada T3 2022 : Ce n’est pas si, c’est quandBien que l’activité de fusions et acquisitions au Canada ait ralenti au T3, de nombreuses sociétés et investisseurs continuent d’avoir l’appétit et le capital nécessaires pour effectuer des opérations de fusions et acquisitions, y compris des fonds de capital-investissement qui continuent de chercher des occasions d’accroissement de déployer des capitaux dans un certain nombre de secteurs de l’économie canadienne. Comme ce fut le cas tout au long du premier semestre de 2022, des transactions sont conclues et des opportunités sont là, mais les investisseurs font preuve de retenue et l’époque où l’on concluait une transaction à tout prix est révolue. Des défis importants demeurent alors que nous enrayons les trois derniers mois de 2022. Les banques centrales du monde entier continuent d’augmenter les taux d’intérêt dans leur lutte contre l’inflation et ont signalé que les taux continueront d’augmenter à court terme. Les craintes d’une récession persistent, tout comme les incertitudes géopolitiques. Ce qu’il faut, c’est de la stabilité, afin que les acheteurs et les vendeurs puissent avoir un meilleur sens des prix, de l’exécution et du risque. La stabilité (ou une certaine idée de celui-ci) permettra d’établir de nouvelles bases de référence pour la performance post-pandémique pour les entreprises et leurs industries. Lorsque cela se produit, on peut s’attendre à ce que l’activité de transaction reprenne, et peut-être rapidement. Ce n’est pas si, c’est juste quand. Activité de fusions et acquisitions du T3 2022Tous les chiffres de cette section sont conformes aux données de Bloomberg (transactions annoncées, achevées ou en cours, à l’exclusion de celles qui ont été résiliées ou retirées) au 30 septembre 2022, en dollars américains. Si nous examinons le volume des fusions et réponses et le nombre de transactions pour les trois premiers trimestres de chacune des cinq dernières années, des tendances utiles émergent qui s’appliquent à 2022. Les totaux du T1 au T3 sont inférieurs à ceux d’un record de 2021 et supérieurs à ceux de 2019, la dernière année complète non touchée par la pandémie. T1-Q3 Canadian M&A Deal Volume: 2018-2022Le volume de fusions et réponses au cours des neuf premiers mois de 2022 était de 229,7 milliards de dollars et a déjà dépassé le volume de fusions et réponses pour l’ensemble de l’année 2018 (225,7 milliards de dollars). L’exercice 2019 était de 279 milliards de dollars. Il convient de noter que le volume des transactions au T4 2021 était d’un montant historique de 115,4 milliards de dollars, un exploit qui ne se répétera peut-être pas avant un certain temps. T1-Q3 Canadian M&A Deal Count: 2018-2022Le nombre de transactions jusqu’à présent en 2022 est 30% plus élevé que les trois premiers trimestres de 2019 et 2018. Il y a eu un total de 2 753 transactions en 2019 et de 2 804 transactions en 2018. Quarterly and Monthly VolumeM& deal volume in Canada was down in the third quarter of 2022 to$63.9 billion, from $78.9 billion in Q2. Le volume s’est élevé à 86,9 milliards de dollars au T1. Le mois de juillet 2022 a été un mois chargé avec une activité de 33,4 milliards de dollars, août a chuté à 17,8 milliards de dollars. Le mois de septembre a encore diminué pour s’établir à 12,8 milliards de dollars, soit le deuxième total mensuel le plus bas de l’année. Le déclin de l’activité des transactions au 3e trimestre ne doit cependant pas être considéré comme une surprise. C’est conforme à ce que les marchés ont vu au cours du dernier trimestre. As bien, un autre thème commun dans le monde de la transaction au cours des trois derniers mois était que les gens prenaient des congés bien mérités au cours de l’été. C’était la première fois que beaucoup avaient des vacances en plus de deux ans et c’était une pause durement gagnée. De nombreuses organisations ont dit à leurs employés de tirer le meilleur parti de la possibilité de se ressourcer, de sorte que le ralentissement de l’activité de fusions et acquisitions pendant les mois d’été peut être en partie le reflet de cela. Canadian M&A 2022: Monthly VolumeNatural ResourcesDu point de vue minier, il continue d’y avoir un désir de conclure des accords. Et la demande se poursuit pour les métaux de base, les métaux précieux et les métaux de batterie. Un rapport de juillet 2022 de l’Agence internationale de l’énergie a déclaré que le monde avait besoin de jusqu’à 50 mines de lithium supplémentaires, de 60 mines de nickel supplémentaires et de 17 mines de cobalt supplémentaires d’ici 2030 pour répondre à la demande prévue dans les chaînes d’approvisionnement en batteries de véhicules électriques. Le lithium présente l’écart le plus important prévu entre l’offre et la demande de lithium et le nickel fait face à la plus forte augmentation de la demande d’ici 2030. Le choix du moment est un facteur important : il faut au moins 10 ans pour mettre une mine en production (si tout se passe bien). Le secteur pétrolier et gazier continue de ressentir l’attrait des forces opposées – d’une offre potentiellement serrée d’une part et des craintes d’une récession mondiale d’autre part – le tout dans le contexte de l’incertitude géopolitique causée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’activité de fusions et acquisitions dans le secteur a été modérée au 3e trimestre et l’incertitude a été le facteur déterminant. Par exemple, le WTI était de 108,43 $ US au début du T3 2022 et de 79,49 $ US à la fin du trimestre, soit une baisse de plus de 25 pour cent. What’s Next in 2022Dans le T2 2022 regardez les fusions et acquisitions canadiennes, nous avons décrit comment les entreprises et les investisseurs « allaient de l’avant à travers une mer agitée ». Cela continue d’être le cas à la fin du T3. Des transactions sont en cours et les entreprises continuent d’examiner les transactions potentielles , car les fluctuations du marché affectent les décisions d’aller de l’avant ou non à l’heure actuelle. À travers tout cela, la confiance et l’optimisme demeurent parmi les entreprises, les investisseurs et les négociateurs. Et lorsque la stabilité reviendra, il en sera de même d’un niveau constant d’activité des transactions. Ce n’est pas si, c’est juste quand. Bennett Jones' Mergers &Acquisitions practice couvre tous les secteurs, et en particulier ceux qui stimulent l’économie canadienne. Pour discuter des développements et des opportunités qui façonnent le paysage canadien des fusions et réponses, veuillez contacter les auteurs. Auteur(e)s
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