Les concluants au Canada demeurent prudemment optimistes à l’égard des activités de fusions et acquisitions. L’industrie de la beauté offre une abondance de perspectives aux investisseurs et aux acquéreurs canadiens avertis de rechercher des débouchés transfrontaliers et internationaux de qualité, en particulier pour ceux qui demeurent en mesure d’obtenir du crédit et du financement malgré des taux d’intérêt plus élevés et des conditions de marché incertaines. L’attrait des objectifs de l’industrie de la beauté peut également présenter des opportunités supplémentaires pour la levée de capitaux.
Une étude de marché récente donne une perspective positive sur la réalisation d’affaires dans l’industrie de la beauté, même lorsqu’elle est placée dans le contexte économique actuel.
Une étude de données de marché de Circana montre que la beauté continue de détenir la première place en tant qu’industrie à la croissance la plus rapide au Canada. Le chiffre d’affaires a augmenté de 19 % pour atteindre 1,7 milliard de dollars au premier semestre de 2023, comparativement à l’an dernier.
En ce qui concerne les fusions et réponses, des sources suggèrent que d’autres transactions peuvent être attendues vers la fin de cette année et jusqu’au début de 2024. De nombreuses entreprises renforcent maintenant leurs analyses de rentabilisation pour obtenir leurs conditions d’évaluation préférées.
Capstone Partners' Beauty Sector Update indique également que même si le volume des transactions était inférieur pour commencer cette année, les fondamentaux des fusions et réponses restent solides, bien que contestés par des conditions de crédit plus strictes.
Les considérations suivantes seront essentielles pour les cibles dans les transactions de fusions et réponses, car les cibles font l’objet d’un examen plus approfondi par des acheteurs de plus en plus sophistiqués:
Les données de PitchBook montrent que l’industrie de la beauté a eu plusieurs années de bannière pour attirer des investissements en capital-risque. Cela a culminé en 2021, lorsque l’espace a atteint un niveau record de 358 transactions et 3,12 milliards de dollars de capital de risque levés. L’investissement dans la beauté a diminué en 2022 avec un nombre de transactions de capital-risque atteignant 283 et un capital de risque de 1,41 milliard de dollars levé. PitchBook indique que malgré la baisse, l’espace beauté continue d’attirer l’attention des sociétés de capital-risque et des investisseurs alors que le secteur dans son ensemble se développe et stimule les ventes en adoptant la technologie et les médias sociaux.
McKinsey prédit que le capital-investissement et d’autres investisseurs financiers alimenteront probablement la transaction pour ajouter des marques de beauté à leurs sociétés de portefeuille ou se décharger des beautés précédentes
les acquisitions. Ils regarderont également au-delà des opportunités de marque en considérant les fabricants sous contrat, les fournisseurs de solutions clés en main ou les fournisseurs d’ingrédients.
De notre point de vue chez Bennett Jones, nous nous attendons à ce que des cibles plus petites soient plus réalisables pour les acquéreurs et les investisseurs compte tenu de l’incertitude économique persistante et des conditions de crédit difficiles. Les cibles canadiennes doivent être conscientes de présenter des actifs de qualité, qui sont commercialisables et évolutifs, à des acquéreurs ou à des investisseurs potentiels.
Pour discuter des développements et des opportunités qui façonnent l’industrie canadienne de la beauté des fusions et réponses, veuillez contacter les auteurs.