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La Cour d’appel de l’Ontario affirme que les recours collectifs ne peuvent être certifiés sans preuve de questions communes

26 août 2024

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Écrit par Ethan Schiff et Sidney Brejak

Dans l’affaire Lilleyman v Bumble Bee Foods LLC, 2024 ONCA 606, la Cour d’appel de l’Ontario a confirmé le rejet par le juge saisi de la requête de l’accréditation pour un recours collectif alléguant la fixation des prix du thon en conserve. La Cour a affirmé à l’unanimité que les demandeurs représentatifs doivent satisfaire à un critère de preuve en deux étapes pour satisfaire à l’exigence de similitude de l’alinéa 5(1)c) de la Loi de 1992 sur les recours collectifs de l’Ontario (LPC) : il doit y avoir un certain fondement dans les faits que les questions communes proposées (1) existent réellement, et (2) peuvent être répondues en commun dans l’ensemble du groupe. La Cour a décrit cette approche comme « une question de logique et de bon sens ».

Malgré les actions antitrust parallèles réussies du département de la Justice des États-Unis, le motions judge a rejeté la requête en certification, citant, entre autres, des preuves insuffisantes que le complot allégué existait au Canada. Dans ce contexte, le critère des questions communes n’a pas pu être satisfait.

Cette décision souligne le rôle important de la Cour en matière de contrôle pour ce qui est de veiller à ce que la certification soit refusée lorsqu’il n’y a pas suffisamment de preuves à l’appui de l’existence de questions communes. Cette décision confirme pour l’Ontario l’application du critère en deux étapes précédemment approuvé par d’autres tribunaux, y compris la Cour d’appel fédérale.

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