Écrit par Francesca Taddeo
Dans Walid c. Compagnie Nationale Royal Air Maroc, 2024 QCCS 2674, la Cour supérieure du Québec a refusé d’approuver une entente de règlement parce que les honoraires de l’avocat du groupe étaient déraisonnables et excessifs, même même si le règlement était par ailleurs juste, raisonnable et dans l’intérêt des membres du groupe, et aucun membre du groupe ne s’y est opposé. Cette affaire rappelle aux parties les risques des ententes de règlement en vertu desquelles l’approbation du règlement dépend de l’approbation des honoraires des avocats du groupe.
La Cour était préoccupée par le fait que l’entente de règlement prévoyait des honoraires de 110 000 $ aux avocats du groupe, un montant qui dépasserait probablement ce à quoi les avocats du groupe auraient eu droit en vertu des modalités de leur mandat d’honoraires conditionnels avec le demandeur. Malgré l’invitation de la Cour, l’avocat du groupe a également refusé de modifier l’entente de règlement pour permettre l’approbation des honoraires des avocats du groupe en deux versements : un premier versement payable immédiatement et la valeur d’un deuxième versement à déterminer après l’achèvement du processus de réclamation.
Ayant conclu que les honoraires de l’avocat du groupe étaient déraisonnables et excessifs, la Cour a conclu qu’elle n’était pas en mesure d’approuver le règlement dans son ensemble parce que l’entente prévoyait que l’approbation du règlement dépendait de l’approbation des honoraires des avocats du groupe. La Cour a considéré cette affaire comme un exemple des inconvénients possibles de ces termes. La position de l’avocat du groupe a également amené la Cour à s’inquiéter de l’intégrité du règlement négocié et de la question de savoir si les avocats du groupe auraient pu être incités à faire passer leurs intérêts avant les intérêts des membres du groupe.
Avez-vous le temps d’en savoir plus ?
- Lorsqu’elle examinera le caractère raisonnable des honoraires des avocats du groupe, la Cour tiendra compte du montant des honoraires à la lumière de divers facteurs, y compris la valeur globale du règlement et le montant prévu par l’entente de prévoyance.
- Les ententes de règlement peuvent être structurées de manière à permettre la négociation et l’approbation des honoraires des avocats du groupe à différentes étapes du processus de règlement.
- La Cour a réaffirmé que son rôle n’inclut pas la modification des ententes de règlement, bien qu’elle puisse suggérer des modifications.
- La Cour aurait approuvé le défendeur (plutôt qu’un tiers administrateur des réclamations) en tant qu’administrateur des réclamations si le règlement avait été approuvé. Le défendeur était en possession de tous les renseignements pertinents et avait les ressources nécessaires pour payer directement les membres du groupe, de sorte que le fait qu’il agisse à titre d’administrateur des réclamations aurait été efficace, rentable et dans le meilleur intérêt du groupe.
Traduction alimentée par l’IA.
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